Quand un micro-organisme est arrivé dans le corps et a dépassé la barrière protectrice naturelle (voir l’article au sujet des défenses naturelles de l’organisme). Le système immunitaire se met en route et produit deux réactions différentes. L’action macrophage qui est la réaction rapide. Puis une action plus lente qui vient compléter la première.
Action rapide : macrophage.
Les premières cellules de défenses qui arrivent sur les lieux de l’infection sont des phagocytes, autrement appelées macrophages. « Phage » pour « manger », car les phagocytes vont directement détruire totalement les micro-organismes étrangers. Elles détruisent également toutes les cellules du corps qui ne peuvent plus être soignées. Ce phénomène est la réponse immunitaire rapide.
Action lente : identification.
Quand la réponse rapide du système immunitaire n’est pas suffisante, une deuxième action se met en place. Ces cellules appelées lymphocytes sont en charge de l’action lente. Elles vont produire des anticorps et détruire les antigènes.
Cette action se fait en cinq étapes :
- Repérage et identification de l’organisme étranger.
- Production d’anticorps spécifiques.
- Produire des nouveaux anticorps pour l’antigène spécifique.
- Produire et cloner des lymphocytes.
- Détruire les micro-organismes étrangers.
Le processus est complexe et inclut la production, la réplication et la participation des lymphocytes. Cette action lente permet avant tout d’éliminer pour de bon la présence de la maladie, mais aussi de garder en mémoire l’identité de cette maladie. Cela permet d’effectuer une extermination plus la rapide la prochaine fois que le corps rencontre les mêmes germes infectieux.
Ainsi, le corps garde en mémoire chaque microbe qui s’est présenté comme étant dangereux. Cette mémoire est la force d’un système immunitaire sain.
Source : Les têtes à modeler